Un projet controversé en Ardennes

Forêt primaire

Je refuse qu’un projet imposé sans concertation prive nos territoires de leurs ressources économiques et de l’accès à la forêt, qui doit rester un espace partagé entre préservation de la biodiversité et activités humaines.

Découvrez les implications écologiques et économiques du projet de forêt primaire en Ardennes, et comment il pourrait transformer la région.

INTERVENTION RTBF AVRIL 2024

Médiatisation du sujet...

En résumé...

  • En 2023, le botaniste François Hallé a proposé un projet de forêt primaire en Europe occidentale, visant à laisser la nature évoluer sans intervention humaine sur 70.000 hectares de forêts, soit dans les Ardennes franco-belges, soit dans les Vosges.
  • Ce projet suscite de vives inquiétudes parmi les élus et habitants du sud de la province de Namur, en raison des implications économiques et sociales.
  • La présence d’un bureau d’information à Charleville-Mézières alimente les craintes d’une mise en œuvre insidieuse.

Intervention au Parlement 13/01/25

Intervention au Parlement Wallon

Mon intervention

Lors de la Commission du 13 janvier 2025, Eddy Fontaine a interrogé la ministre de la Nature et de la Forêt sur le projet de forêt primaire dans les Ardennes. Ce dossier suscite des interrogations et des inquiétudes pour notre région et notre biodiversité.

🎥 Vidéo de l’intervention d’Eddy Fontaine
Découvrez l’intervention en Commission, où il défend les intérêts des habitants et des acteurs locaux face à la menace d’un projet de mise sous cloche de 70.000 hectares de forêt.

REVUE DE PRESSE

Depuis plus d’un an, le projet de forêt primaire mettant sous cloche 70.000 ha de forêts inquiète dans le sud de la province de Namur. Avec le changement de gouvernement wallon, le député Eddy Fontaine a voulu connaître la position de la ministre Dalcq. Celle-ci n’y est pas du tout favorable.

En 2023, le botaniste François Hallé faisait parler de lui pour un projet très particulier : le retour d’une forêt primaire en Europe occidentale. Le but est d’y laisser les arbres pousser librement et sans aucune intervention de l’homme.

Pour certains, il s‘agit tout simplement d’une mise sous cloche de 70.000 ha de forêts soit dans les Ardennes franco-belges ou dans les Vosges. Ce projet fait inévitablement parler de lui depuis plusieurs mois dans les communes du sud de la province de Namur qui seraient touchées. Et si tout semblait écarter, la présence d’un bureau d’information à deux pas de chez nous fait peur. Le député couvinois Eddy Fontaine (PS) a d’ailleurs interrogé la nouvelle ministre de la Nature à ce sujet.

Il a notamment voulu savoir si les porteurs du projet avaient rencontré Anne-Catherine Dalcq (MR) et si des communes étaient bien concernées en Wallonie comme ce qui avait été annoncé en premier lieu.

Dans sa réponse, la ministre a d’abord précisé que le gouvernement français avait décidé, en février 2024, de ne pas soutenir cette volonté de recréer une forêt primaire. « Une large majorité des communes du département des Ardennes françaises s’étaient également positionnées contre cette volonté », a-t-elle précisé. « Depuis la rencontre avec le DNF et le Parc National ESEM en mars 2022, mon administration ou moi-même n’avons pas eu d’autres échanges. »

Pas du tout crédible

Pour Anne-Catherine Dalcq, il n’y a pas de surface ou de commune concernée en Wallonie. Dans tous les cas, le projet aurait du mal à se mettre en place. « Au-delà de l’intérêt pour la biodiversité, il n’est pas envisageable sans l’implication de toutes les parties prenantes », a-t-elle indiqué. « Un tel projet semble donc difficilement crédible. »

Dans le cas où il l’était, la ministre de la Nature a définitivement enterré le projet. « Si une protection stricte de certaines zones peut s’avérer pertinente et nécessaire, je plaide plutôt pour des actions permettant d’améliorer concrètement la biodiversité et qui soient compatibles avec l’activité humaine. »

Prudent, le député Eddy Fontaine a rappelé qu’il fallait tenir l’association française à l’œil puisqu’elle mène toujours sa campagne d’information depuis son bureau de Charleville-Mézières.

 

 

En 2023, le botaniste François Hallé faisait parler de lui pour un projet très particulier : le retour d’une forêt primaire en Europe occidentale. Le but est d’y laisser les arbres pousser librement et sans aucune intervention de l’homme.

Pour certains, il s‘agit tout simplement d’une mise sous cloche de 70.000 ha de forêts soit dans les Ardennes franco-belges ou dans les Vosges. Ce projet fait inévitablement parler de lui depuis plusieurs mois dans les communes du sud de la province de Namur qui seraient touchées. Et si tout semblait écarter, la présence d’un bureau d’information à deux pas de chez nous fait peur. Le député couvinois Eddy Fontaine (PS) a d’ailleurs interrogé la nouvelle ministre de la Nature à ce sujet.

Il a notamment voulu savoir si les porteurs du projet avaient rencontré Anne-Catherine Dalcq (MR) et si des communes étaient bien concernées en Wallonie comme ce qui avait été annoncé en premier lieu.

Dans sa réponse, la ministre a d’abord précisé que le gouvernement français avait décidé, en février 2024, de ne pas soutenir cette volonté de recréer une forêt primaire. « Une large majorité des communes du département des Ardennes françaises s’étaient également positionnées contre cette volonté », a-t-elle précisé. « Depuis la rencontre avec le DNF et le Parc National ESEM en mars 2022, mon administration ou moi-même n’avons pas eu d’autres échanges. »

Pas du tout crédible

Pour Anne-Catherine Dalcq, il n’y a pas de surface ou de commune concernée en Wallonie. Dans tous les cas, le projet aurait du mal à se mettre en place. « Au-delà de l’intérêt pour la biodiversité, il n’est pas envisageable sans l’implication de toutes les parties prenantes », a-t-elle indiqué. « Un tel projet semble donc difficilement crédible. »

Dans le cas où il l’était, la ministre de la Nature a définitivement enterré le projet. « Si une protection stricte de certaines zones peut s’avérer pertinente et nécessaire, je plaide plutôt pour des actions permettant d’améliorer concrètement la biodiversité et qui soient compatibles avec l’activité humaine. »

Prudent, le député Eddy Fontaine a rappelé qu’il fallait tenir l’association française à l’œil puisqu’elle mène toujours sa campagne d’information depuis son bureau de Charleville-Mézières.

« Préserver nos activités, c'est garantir un avenir durable pour tous. »

Eddy Fontaine

Député et défenseur de l’environnement

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Dossier Foret Primaire